Mandoobar

Chef Kim Kwang-Loc

Ma vie culinaire

Je suis né à Séoul au milieu du béton et du ciment. Pourtant, j’allais souvent à la campagne voir mes grands-parents. Ils étaient agriculteurs dans la région de Chung cheong-do. C’était un village d’une cinquantaine d’habitants. Mon oncle qui a repris l’exploitation partage toujours une partie de ses récoltes avec notre famille. Avec mon père, nous avons campé, été comme hiver, au bord de la rivière. L’hiver, nous pêchions les grenouilles. Je n’ai toujours pas compris comment il faisait pour en attraper autant. L’été, avec les poissons d’eau douce, il faisait une soupe « ssogali meuntang ». Ce sont mes premières découvertes et mes premières sensations. J’avais compris que le goût ne venait pas seulement des produits mais aussi d’une ambiance : déguster au bord de la rivière la soupe piquante de poisson d’eau douce de mon père, au soleil, avec sa petite radio qui passait une chanson démodée. C’est sans doute pour toutes ces raisons qu’au Mandoobar, le décor et la musique sont si importants.

Au Taepyonso, mon restaurant à Séoul, Je faisais de la cuisine traditionnelle coréenne comme de la soupe de poisson, du kimchi avec de l’alcool coréen. À présent, au Mandoobar, j’aimerais partager avec vous ma culture et ma cuisine. Je suis passionné par les herbes traditionnelles coréennes et mon aventure culinaire n’est pas terminée...

Quand je ferme les yeux, je peux :

Sentir
- la paille de riz sous mes pieds,
- le parfum de la rizière,

Entendre
- ma mère criant par la fenêtre de toutes ses forces : « kwang-Loc-a bap mogeo ! » (« Kwang-Loc, à table ! »),

Me souvenir
- du puit du village (woomul) de mes grands-parents où j’ai vu pour la première fois la voie lactée,
- de la mélodie de cette chanson démodée.

Mandoobar

La Carte

Tradition, Fraîcheur, Qualité
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